Résumé. — Depuis deux ans qu’existe notre Observatoire s’est affirmée de plus en plus nettement la double branche sur laquelle nous devons asseoir notre action : l’autonomie de la science sur le plan épistémique, et l’universalisme sur le plan politique. L’un et l’autre ont à voir avec les valeurs des Lumières, ainsi qu’avec une vieille tradition de la gauche fortement liée à la laïcité. D’où l’importance stratégique d’une affirmation « non droitière » de la lutte contre le wokisme, qui nous (Français) distingue assez nettement des Américains, et nous permettra peut-être de gagner des alliés là où nous en avons besoin.
Nathalie HEINICH est sociologue au CNRS (Paris). Outre de nombreux articles, elle a publié près d’une quarantaine d’ouvrages, traduits en quinze langues, portant sur le statut d’artiste et d’auteur (La Gloire de Van Gogh, Du peintre à l’artiste, Le Triple jeu de l’art contemporain, Être écrivain, L’Élite artiste, De l’artification, Le Paradigme de l’art contemporain) ; les identités en crise (États de femme, L’Épreuve de la grandeur, Mères-filles, Les Ambivalences de l’émancipation féminine, Ce que n’est pas l’identité) ; l’histoire de la sociologie (La Sociologie de Norbert Elias, Ce que l’art fait à la sociologie, La Sociologie de l’art, Pourquoi Bourdieu, Le Bêtisier du sociologue, Dans la pensée de Norbert Elias, La Sociologie à l’épreuve de l’art, La Cadre-analyse d’Erving Goffman) ; et les valeurs (La Fabrique du patrimoine, De la visibilité, Des valeurs). Elle a par ailleurs publié trois récits autobiographiques en forme de « trilogie des maisons » : Une histoire de France, Maisons perdues et La Maison qui soigne. Dernier ouvrage paru : La Valeur des personnes.
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